mais encore...

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Le travail de Byron Katie dans le désert

THE TRAVAIL DE BYRON KATIE DANS LE DESERT

 

 

 

 

Une rencontre entre un groupe d’amis qui ont monté un projet de voyages solidaires dans le désert du sud tunisien pour aider un village de bédouins … et l’expérience  de Byron Katie « Le désert a été mon plus grand professeur… »

 

 

 

« Etre dans le désert,

C’est faire l'expérience de la solitude absolue, de la nature positive du vide. Pendant la journée, aucun bruit, juste des miles et des miles de la même chose. L’imagination n'a plus aucun contexte  dans l'immensité du désert quand vous êtes seul. La nuit, dans le monde sans lune, au milieu des senteurs et du silence, vous vous allongez et vous n'avez aucune idée de ce sur quoi vous êtes allongé. Est-ce un serpent ? Un cactus ? Vous vous allongez et vous attendez, en regardant les étoiles, au contact de l'énergie de la terre, de la fraîcheur du sable. Votre esprit abandonne l'idée d'identifier une aspérité sous votre jambe ou sous votre épaule. Vous perdez la notion du temps: Est ce minuit, ou cinq heures plus tard, ou cinq jours plus tard ? Et qui suis je qui me demande qui je suis?

Et le sourire qui vient lorsque je sais que je ne peux pas savoir qui je suis et que cela n'a pas vraiment d'importance, et que la réponse à cette question s'évanouirait dans la joie profonde de ce moment. Aucune chose imaginable dans notre vie ne peut rivaliser avec la beauté du rien, son immensité, son insondable noirceur.

 

La terre du désert a été mon plus grand professeur.

Elle ne bouge pas de ce qu'elle est. Je m'assieds dessus, et il n'y a pas de mouvement, pas de discussion, pas de plainte. La terre donne seulement, sans condition, inaperçue. C'est la preuve de l'amour. Elle ne retient rien, ne se compromet pas. Elle parle simplement à travers le vent, le sable, peut être la pluie, les rochers ou les bruits des créatures. Elle chante sa chanson sans signification et elle continue à donner sans rien attendre en retour, encore et encore.

Elle est moi, éveillée. Elle est vous.

Byron Katie

(A THOUSAND NAMES FOR LOVES. chap.18

)

 

Il parait  qu’il vaut mieux s’adresser au Bon Dieu qu’à ses saints : Alors nous, comme on n’a pas trop l’occasion ici de rencontrer facilement Byron Katie pour nous aider à faire le travail, on s’est dit qu’on allait aller voir directement son prof !

 

En mars 2014 dernier voilà déjà le 8ème groupe qui s’aventure pieds nus dans le sable pour aller interroger Sa Majesté le Grand Désert Saharien … et faire l’expérience de l’investigation silencieuse dans son immensité…

 

 

 

 

Nous avons pris chacun nos feuilles de travail «jugez votre voisin », notre stylo  et un petit carton jaunes avec les 4 questions, et hop, on a mis tout ça sur les chameaux avec nos amis bédouins pour nous accompagner… et ensuite, on a fait confiance à la magie du désert pour nous aider à aller jusqu'au bout de nos croyances…

 

 

 

 

 

Oui, effectivement la terre du désert nous a donné, sans condition encore et encore et encore…

Nul homme, dit-on  après avoir connu le désert ne peut demeurer le même… Et nous sommes revenus profondément transformés.

Nous étions partis pour y chercher des réponses, et nous y avons  trouvé la paix, dans l'innocence des questions, le cœur émerveillé d'espace et de lumière.

Merci, encore et encore et encore…

 

 

« Du désert, on revient à jamais insatisfait des apparences. »

Jean Yves Leloup

 

"Le silence du désert nous dépouille, par là, vous devenez vous-mêmes.  C'est à dire rien… mais un rien qui écoute."

Edmond Jabes

 

 



01/05/2014
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